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Confiance en soi

18 février 2021

Dans la littérature, la confiance en soi est définie de différentes manières. Généralement, ces définitions impliquent la croyance dans nos propres capacités à agir (Bandura, 1977 ; Chemers, et al., 2000 ; Clark et al., 2008).

Une enquête de Statista.fr portée sur le niveau de confiance en soi a été réalisée en octobre 2018 en France. Les statistiques montrent que 50% des français entre 18 et 30 ans n’ont pas confiance en eux, dont 10% pas du tout.

Plusieurs personnes manquent de confiance en eux. Cela se traduit par :

  • l’hésitation ;
  • le doute ;
  • la dévalorisation ;
  • la peur de jugement et de critique ;
  • la procrastination ;
  • le renfermement ;
  • la victimisation ;
  • la manœuvre de l’échec.

La confiance en soi est la croyance en son potentiel. C’est aussi la certitude et la foi dans la capacité à agir. La confiance en soi est en rapport direct avec les capacités. Cette confiance peut être soit innée soit construite. En d’autres termes, ne pas l’avoir n’est pas une fatalité parce qu’elle se façonne et s’entretient.

Comment l’acquérir ?

L’acceptation de soi

Accepte le fait que le parfait n’existe pas. Accepte que tu ne sois pas idéal(e). Accepte que tu ne sois pas irréprochable. Accepte tes défauts, tes qualités, tes limites. Accepte tes faiblesses et tes points forts…

La non acceptation entraine une opposition et une résistance. Cette résistance engendrera un mal être intérieur et un frein à la réalisation des objectifs.

Le dialogue intérieur

Prends l’habitude d’être objectif(ve), de ne pas être sévère avec toi-même, de ne pas te remettre en question tout le temps, d’avoir un regard bienveillant et motivant envers toi-même.

Ne te sabote pas toi-même (exemple : « Je n’y arriverai jamais », « Je ne peux pas le faire », « Je suis nul (le) en … »). Encourage toi, motive toi, dis toi des mots positifs (« Je peux le faire », « J’ai les capacités nécessaires pour… »), écoute tes intuitions et tes ressentis.

L’énumération des réalisations 

Commence par citer et écrire toutes les réussites que tu as réalisé jusqu’à aujourd’hui (exemple : avoir son bac, réussir un concours, acheter son premier appartement, conclure un marché/un deal, décrocher son premier job, apprendre une nouvelle langue, cuisiner un bon plat, faire rire un ami, perdre du poids, gagner du poids, apprendre à faire du vélo…).

à La confiance en soi se consolide par les expériences réussites. Tu as forcément eu des petits et des grands succès dans ta vie qui t’ont poussé consciemment ou inconsciemment à avancer, à avoir le courage de continuer ton chemin et à consolider ta confiance en toi.

Le passage à l’action : petits pas simples

Fais des petits pas simples. Quand tu fais quelque chose et tu la réussis, cela va augmenter ta confiance en toi. Ne te jette pas directement dans un grand projet, commence par des petites actions, des petites étapes, afin d’avoir des preuves de réussite et de renforcer cette confiance.

En outre, l’éveil de conscience des accomplissements, des ressources, des compétences et des qualités que tu détiens te permettra de passer à l’action.

L’échec est une source d’apprentissage

Ne t’attarde pas sur les échecs parce que ceux-ci font partie de la réussite. Comme a indiqué le philosophe Lao Tseu « L’échec est le fondement de la réussite. »

Prenons un exemple : l’enfant qui apprend à marcher, expérimente plusieurs chutes («échecs ») jusqu’à ce qu’il réussisse. Cela renforce sa confiance en lui.

L’article de Park et al., de 2007 précise qu’au fur et à mesure que les personnes apprennent et prennent des décisions, ils obtiennent un retour spécifique concernant leurs capacités et développent ainsi des croyances en ces capacités. Ces croyances étant décrites comme la confiance en soi.

La création d’une échelle de valeur propre à toi

Construis tes croyances, tes valeurs, ta personnalité comme tu le souhaites en te basant sur tes propres choix et tes pensées personnelles. Ne ressemble pas à tes parents ou à ton cousin ou à ton ami juste parce que c’est ce qu’ils attendent de toi. Sois un créateur de ta personne et de ta vie.

Détache toi du passé. Ré-envisage et réexamine les idées, les croyances et les éducations reçues. Modèle le présent comme tu le veux. Élabore ta propre échelle personnelle.

Mieux communiquer 

Notre communication comporte trois parties : le verbal, le non verbal et le para verbal.

Le verbal est ce que nous disons (représente 15% de la communication). Le para verbal (35%) comprend le ton et la sonorité. Le non verbal, ou l’attitude (50%) implique la posture, les gestes, l’expression du visage, la durée du contact visuel, la qualité de la voix…

Nous savons que le para verbal et le non verbal représentent une grande partie de notre communication. Ainsi, il faut faire attention à ton comportement, ta gestuelle et au son de ta voix.

Concrètement comment faire ?

  • Se tenir droit (ne pas être vouté) ;
  • Garder la tête haute ;
  • Garder les épaules droites ;
  • Maitriser le sujet en question ;
  • Utiliser des phrases courtes et concises ;
  • Se concentrer sur le sujet initial et ne pas s’éparpiller ;
  • Maintenir une voix calme et monotone ;
  • Garder le contact visuel.

La motivation

Prends soin de toi, de ton cœur, de tes pensées, de tes émotions et de ton bonheur. Ne te cache pas derrière des excuses. Rien ne justifie ta procrastination ou ta paresse. N’attends pas qu’une personne te pousse. Motive toi tout seul, prends le temps de connaître tes besoins et tes envies. Fais des prises de conscience, et ainsi tu connaitras ce qui te motive.

Comment nourris-tu tes pensées ? Regarde autour de toi : tu as le contrôle. Concentre toi sur des choses qui vont te servir : l’amour, la gratitude, et plus généralement sur tout ce qui est positif pour toi.

La respiration

Comment respirer ?

Avec Amour